Formation professionnelle privée :  ce qu'il faut savoir

Formation professionnelle privée : ce qu'il faut savoir

Taux d’employabilité record, conventions signées à l’international pour des Licences pro, observatoire des compétences pour anticiper sur les besoins du marché, la formation professionnelle privée est dynamique et accompagne de plein pied la nouvelle carte de l’enseignement marocain. Etat des lieux La formation professionnelle privée devient un enjeu de plus en plus important dans la carte de l’enseignement de demain. Ça n’est plus un choix par défaut ou de pis-aller, mais une véritable voie de la réussite qui accompagne l’essor économique du pays. En témoigne un taux d’insertion professionnelle à en faire pâlir plus d’un : 61% de taux d’employabilité dans les mois qui suivent l’obtention du diplôme et plus de 75% dans les un à trois ans suivants. Qualitativement aussi, les choses progressent : grâce à un modèle de formation qui privilégie de plus en plus le système de l’alternance, le lauréat a la possibilité, une fois le diplôme bac+2 en poche, d’intégrer la vie professionnelle tout en préparant une licence pro ; ce qui lui permet tout à la fois d’avoir un diplôme et d’acquérir de l’expérience. A cet effet, toute une série de conventions a été signée entre le secteur privé et des universités étrangères afin de permettre aux jeunes de préparer une Licence pro délocalisée.

Concernant les filières porteuses, La filière Transport-Logistique manque de compétences sur le marché de l’emploi. Or, aujourd’hui c’est une véritable stratégie de développement de la compétitivité logistique qui est mise en œuvre à travers le pays et beaucoup de ressources sont nécessaires pour accompagner ce plan, des emplois sont donc à pourvoir. Même demande pour le secteur du paramédical : avec les changements sociétaux, notamment l’allongement de la durée de vie, des besoins nouveaux apparaissent et avec eux des métiers encore nouveaux, comme accompagnateur de services à la personne, mais également les métiers liés au bien-être et au développement personnel.  Autre filière où les emplois sont nombreux : l’agroalimentaire. Il s’agit-là d’un des secteurs industriels moteurs de l’économie marocaine (8% du PIB national). Pourtant, l’on constate là aussi que les stagiaires ne sont pas nombreux à choisir cette voie très prometteuse. Enfin, des filières plus classiques, comme la Finance-Comptabilité, le Commerce international ou les TIC (technologies de l’information et de la communication) restent toujours des valeurs sûres pour trouver un emploi.