L'OFPPT, LE LEVIER DE LA FORMATION DES JEUNES

L'OFPPT, LE LEVIER DE LA FORMATION DES JEUNES

L’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail, est devenu le leader national dans le domaine de la formation des jeunes en répondant aux attentes du secteur économique.  Il a ainsi réussi, grâce à la mise en place d’une stratégie de développement ambitieuse à augmenter les effectifs des stagiaires en passant de 52.000 en 1999/2000 à 280.000 stagiaires à la rentrée 2011-2012. Côté dispositif, le nombre d’établissements est passé de 184 en 1999/2000 à 327, soit 143 établissements de plus.

Pour la rentrée 2013/2014, l’OFPPT a accueilli près de 3410 000 stagiaires dont 235 000 jeunes  en 1ère année. De plus, cette rentrée a été marquée par la mise en place de formations dans de nouveaux secteurs tels que la maintenance Aéronautique & Logistique aéroportuaire, la filière équine, les travaux publics… L’OFPPT travaille également à la mise en place de formations dans les métiers liés à la grande distribution dans le cadre de l’accompagnement du programme Rawaj, ou encore aux énergies renouvelables et l’environnement.

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Ainsi, pour mieux former dans les besoins des secteurs économiques, l’OFPPT prévoit de renforcer ses liens avec les secteurs publics et privés et avec les opérateurs sociaux ainsi qu’avec les associations professionnelles et les ONG. A titre d’illustration, l’OFPPT a signé une convention avec l’AMITH (Association Marocaine des Industries Textiles et de l’Habillement). Cette convention a pour objet la formation d’environ   30 000 profils d’ici 2015 et l’insertion de 20 000 jeunes dans le secteur avant la fin de l’année en cours.

De même, les  besoins du secteur de l’offshoring sont estimés à 70 000 emplois à l’horizon 2016, dont 30 000 opérateurs pour les centres d’appels et 23 000 techniciens dont 80% devraient être formés par l’OFPPT. Pour le secteur automobile, les besoins s’élèvent à 52 000 emplois dont 40 000 opérateurs et 12000 techniciens. Pour les besoins du secteur de l’agroalimentaire, le Plan Maroc Vert nécessite 3 000 emplois par an. Le secteur de l’électronique devrait quant à lui absorber 9 000 emplois d’ici 2015 dont 7 000 techniciens et opérateurs.