Egypte

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Etudier au pays des pharaons, c’est étudier dans un environnement multiculturel, caractérisé par des formations de qualité, dispensées dans des établissements de renommée. L’Egypte offre également aux étudiants étrangers une immersion totale dans la culture du Moyen-Orient puisque les formations sont généralement dominées par la langue arabe, même si le français et l’anglais sont aussi des langues d’enseignement dans plusieurs domaines.

La langue des études en Egypte est la langue arabe, la maîtrise de cette dernière est donc une condition préalable à la poursuite des études supérieures dans le pays. A priori, les étudiants marocains désirant poursuivre leurs études en Egypte ne rencontreront pas de problèmes particuliers à ce niveau puisqu’ils vont recevoir les enseignements dans leur langue maternelle. Cependant, il faut savoir qu’il s’agit d’un arabe classique avancé que nombre de jeunes marocains ne maîtrisent pas forcément, des cours de perfectionnement en arabe s’imposent parfois pour se préparer à l’intégration des universités et écoles supérieures égyptiennes. Des cours de qualification en arabe sont disponibles dans les universités, mais ils sont conçus spécialement pour les étudiants étrangers dans la langue maternelle n’est pas l’arabe. Par ailleurs, les étudiants souhaitant intégrer les universités étrangères ou les universités établies dans le cadre de programmes de coopération entre l’Egypte et des pays étrangers
(Université Française d’Égypte,
German University in Cairo, British University, American University of Cairo) doivent avoir un diplôme ou un certificat de maîtrise de la langue des études de l’université concernée.

En Egypte, le système de l’enseignement supérieur se structure comme suit :

– 23 universités publiques (dont l’Université Al Azhar),
– 19 universités privées
– une cinquantaine d’instituts publics de formation technique
– plus d’une centaine d’instituts privés techniques.

Les universités publiques les plus renommées sont les Universités du Caire (250 000 étudiants), d’Ain Shams (200.000 étudiants), d’Alexandrie (140 000 étudiants) et d’Al Azhar.

On compte aujourd’hui 19 universités privées dont l’université américaine du Caire (4 800 inscrits), l’université allemande d’Égypte (3 000 inscrits), l’université britannique (1.200 inscrits) et l’université française (450 inscrits) et plusieurs universités privées arabes. S’il est certain que les droits de scolarité élevés (allant de 3 000 à 6 000€ par an) permettent des infrastructures plus récentes et modernes qu’à l’université publique, le mérite n’est plus la seule condition pour intégrer l’université.

L’accès à la formation supérieure publique est très sélectif et hiérarchisé puisque le critère d’admission principal est le pourcentage obtenu au baccalauréat égyptien (Thanaweyya Amma). Cette sélection à l’entrée de l’université permet d’identifier quelles sont les facultés considérées comme filières « d’excellence » en Égypte. Dans l’ordre décroissant pour les sciences exactes, ce sont la médecine (résultat supérieur à 95%), la pharmacie et l’ingénierie (résultat supérieur à 85%) qui sont considérées comme prestigieuses. Pour les sciences humaines ce sont les sciences politiques, l’économie et le droit (résultat supérieur à 95 %).

Contrairement au système des universités publiques égyptiennes gratuites mais exigeant un niveau requis au Thanawiya Amaa, certaines universités privées proposent des enseignements dans des facultés scientifiques où il suffit de payer pour s’inscrire. Si des bourses d’études sur mérite sont parfois offertes, la sélection se fait donc ici plutôt sur critères financiers.

• Cursus et diplômes

– Filières générales

Le « baccalauréos » ou licence est le diplôme qui sanctionne quatre années d’études après le baccalauréat égyptien. Titulaire de ce diplôme, l’étudiant égyptien a le choix entre une voie courte qui aboutit à un diplôme de type « master professionnel » et une voie longue qui aboutit à l’obtention d’un magistère (de 4 à 6 ans, en comptant une année de cours magistraux), puis d’un doctorat (PhD de 4 ans au minimum, incluant une année préparatoire sanctionnée par un examen et qui permet au directeur de thèse de choisir le sujet). Seuls les cursus d’ingénierie et de médecine font exception à cette règle, puisque le diplôme d’ingénieur s’obtient en cinq ans (obtention du «Bachelor of Engineering») et celui de médecine en six ans.

Une année d’études se divise en deux semestres. Le premier débute en septembre/octobre pour s’achever en janvier/février avec les examens de mi-année. Le second semestre débute en février/mars pour s’achever en juin/juillet avec les examens de fin d’année qui conditionne le passage en année supérieure.

En règle générale, les enseignements se font en arabe moderne qui tend à se rapprocher du dialecte égyptien à l’oral. Mais les cours peuvent être également dispensés en anglais à la faculté d’ingénierie, de sciences ou de pharmacie. La langue française occupe une place non négligeable à l’université publique égyptienne, notamment au sein des filières françaises qui y sont implantées.

– Filières techniques

Les instituts supérieurs de technologie prolongent l’enseignement secondaire technique. Ce sont des instituts de formation technique en grande majorité (cycle court en 2 ans aboutissant à des diplômes de type BTS) et minoritairement des instituts supérieurs de formation technique (cycle de 4 à 5 ans). Les orientations dans ces instituts sont à peu près de 50% vers des filières commerciales et 50% vers des filières industrielles. En comparaison avec les pays de la région, l’Égypte est dotée d’un fort potentiel universitaire et les formations d’excellence notamment en médecine et en ingénierie sont d’un bon niveau.

  • Conditions d’admission et d’inscription :

– Accès à l’enseignement supérieur :

Le baccalauréat général est organisé en deux séries : scientifique et littéraire. Quant au baccalauréat dit «technique», il se divise en trois options majeures : agriculture, commerce et technologie.

Cette sélection à l’entrée de l’université permet d’identifier quelles sont les facultés considérées comme filières « d’excellence » en Égypte. Dans l’ordre décroissant pour les sciences exactes, ce sont la médecine (résultat supérieur à 95%), la pharmacie et l’ingénierie (résultat supérieur à 85%) qui sont considérées comme prestigieuses.
Pour les sciences humaines ce sont les sciences politiques, l’économie et le droit (résultat supérieur à 95 %). Contrairement au système des universités publiques égyptiennes gratuites mais exigeant un niveau requis au Thanawiya Amaa, certaines universités privées proposent des enseignements dans des facultés scientifiques où il suffit de payer pour s’inscrire. Si des bourses d’études sur mérite sont parfois offertes, la sélection se fait donc ici plutôt sur critères financiers.