L’accès aux grandes écoles nationales s’avère être une mission difficile pour de nombreux étudiants. En effet, même avec 16 ou 17 de moyenne, la sélection du dossier est parfois compromise. Certains bacheliers marocains fournissent un grand effort afin d’obtenir leur baccalauréat avec une bonne moyenne. Cette dernière devrait leur permettre d’avoir accès aux grandes écoles nationales. Cependant, leur effort n’est pas toujours récompensé. Des bacheliers avec une mention très bien terminent dans les facultés, puisque la moyenne requise pour accéder aux concours des grandes écoles peut atteindre 18/20. La cas d’une bachelière a été flagrant et a été une raison suffisante pour elle pour intégrer l’Union des étudiants pour le changement du système éducatif. En effet, la jeune étudiante a vu son rêve s’envoler quand l’ENA lui a refusé l’accès pour une différence d’un centième. La moyenne exigée à l’ENA était de 17.27, alors que la lycienne avait 17.26. Les autres établissements n’échappent pas à cette logique. Les ENCG dont l’accès se limitait à une mention « assez bien », affichent actuellement des moyennes de 17/20 à Casablanca (filière physique chimie) et de 16/20 pour les autres, principalement dans des filières scientifiques. Pour éviter de recourir aux universités, Les bacheliers qui ont fait preuve de travail et d’intelligence optent pour des études à l’étranger, provoquant ainsi une forme déguisée de fuite de cerveau.
L’ingénierie est une spécialité qui attire de nombreux bacheliers et étudiants. Mais où effectuer ce type de formation : au Maroc ou en France ?