Aujourd’hui quand on parle d’universités au Maroc, on ne pense pas uniquement à celles publiques mais également à celles qui sont privées. Disposant de moyens financiers considérables et bénéficiant de ressources humaines de haut niveau, les universités privées ont pu gagner une place imposante dans le secteur de l’enseignement supérieur. Cinq établissements ont eu l’autorisation d’être dénommée «université privée» dont l’UIR (Université Internationale de Rabat), qui a été le fruit d’un engagement entre l’Etat marocain et les investisseurs privés.
Université privée : des exigences élevées Pour avoir la qualité d’UP, l’établissement doit satisfaire obligatoirement un ensemble de conditions. Le ministère de l’enseignement supérieur effectue régulièrement des contrôles tout en se gardant le droit de retirer l’autorisation du label UP au cas où l’établissement ne respecte pas ses engagements. La première condition que doit remplir l’université est le nombre des étudiants. Ces derniers doivent être une centaine au minimum à la première année, tandis qu’à la troisième année d’exercice, l’université doit atteindre le nombre de 3.000. Elle doit disposer également d’un nombre d’établissements et de facultés réparties en fonction des formations qu’elle délivre. Les facultés doivent avoir à leur tête un professeur disposant d’un doctorat (où équivalent) et ayant une expérience de 5 ans dans le secteur de l’enseignement. Une formation pas comme les autres Pour s’imposer, les universités privées ont opté pour une grande stratégie de différenciation par rapport aux universités publiques et même aux écoles privées. En effet, les universités privées offrent une formation pluridisciplinaire via les facultés. Ainsi les spécialités qui sont disponible dépassent largement celles présentes dans les écoles et les universités publiques. Si dans les écoles privées on a droit généralement aux spécialités classiques : management, gestion, commerce, les universités privées quant à elles, élargissent leur champ de formation en intégrant des disciplines telles que la santé, l’aéronautique, l’automobile, les énergies renouvelables… toutes ces formations bénéficient des moyens financiers et humains qui leur sont propres. L’intégration de la dimension pratique via le rapprochement avec le monde de travail, et l’ouverture à l’international via les partenariats étrangers, font des universités privées une destination favorite pour certains étudiants. Université privée et université publique : quel rapport ? Dans leur rapport avec les universités publiques, les universités privées prônent la complémentarité au lieu de la concurrence. Elles restent cependant plus avancées sur le plan technique, pédagogique et administratif. Cependant les universités privées peuvent collaborer avec celles publiques. Ces dernières, disposant d’un savoir dans le domaine de la recherche scientifique et de la formation d’enseignant peuvent être soutenues par les universités privées sur le plan financier et technologique afin de réaliser des avancées dans ces deux domaines. Pour encourager les partenariats entre le public et le privé, une convention de partenariat a été signée en décembre 2011 entre l’université Hassan 2 d’Ain Chock et l’université internationale de Casablanca visant la favorisation d’échange pédagogique entre les deux universités.Aujourd’hui quand on parle d’universités au Maroc, on ne pense pas uniquement à celles publiques mais également à celles qui sont privées. Disposant de moyens financiers considérables et bénéficiant de ressources humaines de haut niveau, les universités privées ont pu gagner une place imposante dans le secteur de l’enseignement supérieur. Cinq établissements ont eu l’autorisation d’être dénommée «université privée» dont l’UIR (Université Internationale de Rabat), qui a été le fruit d’un engagement entre l’Etat marocain et les investisseurs privés.
Université privée : des exigences élevées Pour avoir la qualité d’UP, l’établissement doit satisfaire obligatoirement un ensemble de conditions. Le ministère de l’enseignement supérieur effectue régulièrement des contrôles tout en se gardant le droit de retirer l’autorisation du label UP au cas où l’établissement ne respecte pas ses engagements. La première condition que doit remplir l’université est le nombre des étudiants. Ces derniers doivent être une centaine au minimum à la première année, tandis qu’à la troisième année d’exercice, l’université doit atteindre le nombre de 3.000. Elle doit disposer également d’un nombre d’établissements et de facultés réparties en fonction des formations qu’elle délivre. Les facultés doivent avoir à leur tête un professeur disposant d’un doctorat (où équivalent) et ayant une expérience de 5 ans dans le secteur de l’enseignement. Une formation pas comme les autres Pour s’imposer, les universités privées ont opté pour une grande stratégie de différenciation par rapport aux universités publiques et même aux écoles privées. En effet, les universités privées offrent une formation pluridisciplinaire via les facultés. Ainsi les spécialités qui sont disponible dépassent largement celles présentes dans les écoles et les universités publiques. Si dans les écoles privées on a droit généralement aux spécialités classiques : management, gestion, commerce, les universités privées quant à elles, élargissent leur champ de formation en intégrant des disciplines telles que la santé, l’aéronautique, l’automobile, les énergies renouvelables… toutes ces formations bénéficient des moyens financiers et humains qui leur sont propres. L’intégration de la dimension pratique via le rapprochement avec le monde de travail, et l’ouverture à l’international via les partenariats étrangers, font des universités privées une destination favorite pour certains étudiants. Université privée et université publique : quel rapport ? Dans leur rapport avec les universités publiques, les universités privées prônent la complémentarité au lieu de la concurrence. Elles restent cependant plus avancées sur le plan technique, pédagogique et administratif. Cependant les universités privées peuvent collaborer avec celles publiques. Ces dernières, disposant d’un savoir dans le domaine de la recherche scientifique et de la formation d’enseignant peuvent être soutenues par les universités privées sur le plan financier et technologique afin de réaliser des avancées dans ces deux domaines. Pour encourager les partenariats entre le public et le privé, une convention de partenariat a été signée en décembre 2011 entre l’université Hassan 2 d’Ain Chock et l’université internationale de Casablanca visant la favorisation d’échange pédagogique entre les deux universités.