Chargé de la formation et du commandement d’un groupe de soldats, le sous-officier peut être combattant, technicien maintenance ou logistique, secrétaire ou comptable…
Métier
Véritable meneur d’hommes, le sous-officier de l’armée de terre assume des responsabilités dans la spécialité qu’il a choisie lors de sa formation : combat (infanterie, blindés, génie, défense sol-air…), maintenance, logistique, management systèmes d’information, santé, services administratifs… Dans tous les cas, il instruit et commande les militaires du rang.
Les sous-officiers sont affectés en majorité au sein d’une unité de combat, de transmission, de renseignements, de logistique… D’autres travaillent dans un service (administratif, financier, ressources humaines…) ou dans un état-major. Les gardes, les astreintes, le travail de nuit font parfois partie intégrante de leur métier. Ils changent de régiment en moyenne tous les six à huit ans.
Le sous-officier joue un rôle clé dans l’armée de terre. Chargé d’encadrer les militaires du rang, il les forme techniquement, leur donne l’esprit d’équipe et le sens de la discipline. À ses débuts, un jeune sergent est formé pour diriger une dizaine de militaires. Avec le grade d’adjudant, il peut encadrer une trentaine de soldats.
Pour accéder au métier de sous officier, il faut d’abord avoir un bac puis intégrer pendant 3 ans un centre ou une école spécialisé dans le militaire (CFCFA Benslimane, CFTSM, CIART, CIB, CIFT, CIG, CIINT, CIMR, CISSF, CI/TAP, CIT,…).
Un sous-officier débute avec un salaire de 3.000 Dirhams par mois.