Enseignement scolaire au Maroc : le projet de loi 59.21 adopté par la Chambre des Représentants

Enseignement scolaire au Maroc : le projet de loi 59.21 adopté par la Chambre des Représentants

Publié le 13 décembre 2025

La Chambre des Représentants a adopté, le lundi 8 décembre 2025, à une large majorité, le projet de loi n°59.21 relatif à l’enseignement scolaire. Ce vote s’est tenu lors d’une séance législative présidée par M. Mohamed Sabbari, Premier Vice-Président de la Chambre, en présence de M. Mohamed Saad Berrada, Ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports.

Une réforme structurante pour l’avenir de l’école marocaine

Cette adoption marque une étape clé dans la réforme du système éducatif marocain, au cœur des priorités nationales en matière d’éducation, d’équité et de qualité des apprentissages.


Un cadre juridique unifié pour moderniser l’enseignement scolaire

Le projet de loi 59.21 s’inscrit dans la mise en œuvre : des dispositions de la Constitution du Royaume, des Hautes Orientations Royales en faveur de la réforme de l’école, et de la loi-cadre n°51.17 relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique.

Son objectif principal est de mettre à jour et d’harmoniser les textes législatifs encadrant l’enseignement scolaire, en regroupant dans un cadre juridique unique : l’obligation de l’enseignement de base, l’éducation préscolaire, et l’enseignement scolaire privé.

Une avancée majeure pour offrir plus de lisibilité, de cohérence et de stabilité au système éducatif.


Des objectifs clairs pour chaque cycle d’enseignement

Le texte adopté définit avec précision :

  • les missions fondamentales de l’enseignement scolaire,

  • les grandes orientations pédagogiques à suivre,

  • les objectifs spécifiques de chaque cycle (préscolaire, primaire, collégial, secondaire),

  • ainsi que les règles générales encadrant l’ingénierie pédagogique et linguistique.

Il prévoit également une réorganisation réfléchie des secteurs public et privé, afin de renforcer la complémentarité et la qualité de l’offre éducative au Maroc.


Valeurs, programmes et langues : une école en phase avec son temps

Le projet de loi repose sur des principes fondateurs forts, mettant en avant :

  • les valeurs de tolérance, de participation et de solidarité,

  • l’attachement aux constantes religieuses et nationales du Royaume,

  • et la formation de citoyens responsables, ouverts et engagés.

Il insiste aussi sur la nécessité d’une révision continue des programmes scolaires, des curricula et des méthodes pédagogiques, en intégrant une ingénierie linguistique cohérente avec la politique linguistique nationale et les exigences du monde académique et professionnel.


Mobilité, passerelles et inclusion éducative au cœur du dispositif

Autre avancée majeure : le projet de loi prévoit la création de passerelles entre l’enseignement scolaire et la formation professionnelle, facilitant la mobilité des élèves et la poursuite des études selon les profils et les projets de chacun.

Le texte encourage également :

  • le partenariat et la contractualisation entre l’État, les Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et les acteurs publics et privés,

  • la valorisation des métiers de l’éducation et de la formation,

  • et le développement de l’éducation non formelle, pour lutter contre le décrochage scolaire.

L’objectif est clair : renforcer l’inclusion éducative, garantir l’équité territoriale et consacrer le principe d’égalité des chances pour tous les élèves marocains.


Pourquoi cette loi est importante pour les élèves et les parents ?

Parce qu’elle pose les bases d’une école plus juste, plus lisible et plus adaptée aux défis de demain.
Parce qu’elle renforce la qualité des apprentissages dès le préscolaire.
Parce qu’elle facilite les parcours et réduit les ruptures scolaires.

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