
Selon Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le Maroc compte désormais 1.487 établissements privés de formation professionnelle en activité.
Au total, le système national de formation professionnelle compte environ 740.000 bénéficiaires, dont plus de 120.000 jeunes inscrits dans les centres privés.
Parmi ces stagiaires, le secteur médical et paramédical occupe une place prépondérante avec près de 50.000 apprenants, un chiffre en hausse constante. Cette tendance est stimulée par : la généralisation de la protection sociale, les investissements croissants dans la santé, la demande urgente de compétences dans les métiers du soin.
Certaines formations ont même enregistré jusqu’à 8.000 demandes, illustrant l’ampleur du déficit en ressources humaines qualifiées dans ce domaine.
Une étude menée sur plus de 400 établissements privés a révélé des anomalies dans l’accréditation, l’habilitation et l’organisation pédagogique.
Le ministère a déjà corrigé plusieurs points, notamment : la réorganisation des cours du soir, le renforcement du contrôle des diplômes, la supervision des filières proposées.
Ces actions visent à améliorer la qualité des formations, garantir la conformité des établissements et protéger les apprenants.
Dès l’année prochaine, les cours du soir seront encadrés selon des horaires officiels et uniformisés :
Du lundi au vendredi : 18h à 21h
Le samedi : 9h à 17h
Cette mesure offre une meilleure flexibilité pour les salariés, les personnes en reconversion ou les jeunes souhaitant suivre une formation en parallèle de leurs engagements personnels.
Le ministre a annoncé une révision complète de la procédure d’accréditation, ainsi qu’une révision périodique des filières et métiers pour mieux suivre l’évolution du marché.
L’objectif est clair : bâtir un système plus transparent, mieux gouverné et basé sur une coopération étroite entre le secteur public et le secteur privé, à l’image des pays ayant réussi leur transformation professionnelle.
Sur le plan social, un nombre important d’étudiants inscrits dans le privé bénéficie d’un soutien financier de l’État. Toutefois, le ministre reconnaît que la procédure reste « complexe » et qu’elle génère des difficultés pour les établissements.
Des travaux sont en cours pour simplifier le dispositif, qui devrait à terme être adossé au Registre Social Unifié (RSU) afin d’assurer une meilleure équité et une gestion plus efficace.
La formation professionnelle privée au Maroc poursuit sa modernisation. Entre montée en qualité, nouvelles règles, forte demande dans les métiers de la santé et réformes structurelles, le secteur s’affirme comme un pilier stratégique pour l’emploi des jeunes et la compétitivité du pays.
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Selon Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le Maroc compte désormais 1.487 établissements privés de formation professionnelle en activité.
Au total, le système national de formation professionnelle compte environ 740.000 bénéficiaires, dont plus de 120.000 jeunes inscrits dans les centres privés.
Parmi ces stagiaires, le secteur médical et paramédical occupe une place prépondérante avec près de 50.000 apprenants, un chiffre en hausse constante. Cette tendance est stimulée par : la généralisation de la protection sociale, les investissements croissants dans la santé, la demande urgente de compétences dans les métiers du soin.
Certaines formations ont même enregistré jusqu’à 8.000 demandes, illustrant l’ampleur du déficit en ressources humaines qualifiées dans ce domaine.
Une étude menée sur plus de 400 établissements privés a révélé des anomalies dans l’accréditation, l’habilitation et l’organisation pédagogique.
Le ministère a déjà corrigé plusieurs points, notamment : la réorganisation des cours du soir, le renforcement du contrôle des diplômes, la supervision des filières proposées.
Ces actions visent à améliorer la qualité des formations, garantir la conformité des établissements et protéger les apprenants.
Dès l’année prochaine, les cours du soir seront encadrés selon des horaires officiels et uniformisés :
Du lundi au vendredi : 18h à 21h
Le samedi : 9h à 17h
Cette mesure offre une meilleure flexibilité pour les salariés, les personnes en reconversion ou les jeunes souhaitant suivre une formation en parallèle de leurs engagements personnels.
Le ministre a annoncé une révision complète de la procédure d’accréditation, ainsi qu’une révision périodique des filières et métiers pour mieux suivre l’évolution du marché.
L’objectif est clair : bâtir un système plus transparent, mieux gouverné et basé sur une coopération étroite entre le secteur public et le secteur privé, à l’image des pays ayant réussi leur transformation professionnelle.
Sur le plan social, un nombre important d’étudiants inscrits dans le privé bénéficie d’un soutien financier de l’État. Toutefois, le ministre reconnaît que la procédure reste « complexe » et qu’elle génère des difficultés pour les établissements.
Des travaux sont en cours pour simplifier le dispositif, qui devrait à terme être adossé au Registre Social Unifié (RSU) afin d’assurer une meilleure équité et une gestion plus efficace.
La formation professionnelle privée au Maroc poursuit sa modernisation. Entre montée en qualité, nouvelles règles, forte demande dans les métiers de la santé et réformes structurelles, le secteur s’affirme comme un pilier stratégique pour l’emploi des jeunes et la compétitivité du pays.
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