Mission française : Le mouvement de grève s’intensifie
Le personnel des établissements français au Maroc a entamé un mouvement de grève pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail et de vie. Dans un communiqué publié le 27 novembre, les syndicats de la FSU (SNES, SNUIPP, SNASUB, SNEP) et de l’UMT ont critiqué le « désengagement croissant » de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) et l’absence de mesures concrètes face à cette situation.
Ils reprochent à l’AEFE d’allouer ses ressources aux établissements partenaires et conventionnés, au détriment des établissements en gestion directe (EGD), où les conditions de travail et de rémunération des personnels continuent de se dégrader. Selon le communiqué, cette politique met en péril la stabilité des équipes éducatives, fragilise la qualité de l’enseignement et compromet les objectifs de développement du réseau éducatif français à l’étranger d’ici 2030.
Les syndicats dénoncent également une augmentation salariale jugée insuffisante dans le contexte actuel. Pour 2025, une hausse du point d’indice de seulement 0,2 % a été proposée, une mesure perçue comme dérisoire alors que les personnels subissent une perte de pouvoir d’achat équivalant à un mois et demi de salaire annuel depuis 2022. Les syndicats réclament une revalorisation de 10 % pour compenser l’inflation et retrouver le niveau de 2022.
Le mouvement, prévu du 25 au 29 novembre 2024, touche les secteurs primaire et secondaire avec une intensification des actions attendue le jeudi 28 novembre. Les personnels des EGD au Maroc expriment également leur solidarité avec la mobilisation nationale en France, prévue à partir du 5 décembre 2024.
Mission française : Le mouvement de grève s’intensifie
Le personnel des établissements français au Maroc a entamé un mouvement de grève pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail et de vie. Dans un communiqué publié le 27 novembre, les syndicats de la FSU (SNES, SNUIPP, SNASUB, SNEP) et de l’UMT ont critiqué le « désengagement croissant » de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) et l’absence de mesures concrètes face à cette situation.
Ils reprochent à l’AEFE d’allouer ses ressources aux établissements partenaires et conventionnés, au détriment des établissements en gestion directe (EGD), où les conditions de travail et de rémunération des personnels continuent de se dégrader. Selon le communiqué, cette politique met en péril la stabilité des équipes éducatives, fragilise la qualité de l’enseignement et compromet les objectifs de développement du réseau éducatif français à l’étranger d’ici 2030.
Les syndicats dénoncent également une augmentation salariale jugée insuffisante dans le contexte actuel. Pour 2025, une hausse du point d’indice de seulement 0,2 % a été proposée, une mesure perçue comme dérisoire alors que les personnels subissent une perte de pouvoir d’achat équivalant à un mois et demi de salaire annuel depuis 2022. Les syndicats réclament une revalorisation de 10 % pour compenser l’inflation et retrouver le niveau de 2022.
Le mouvement, prévu du 25 au 29 novembre 2024, touche les secteurs primaire et secondaire avec une intensification des actions attendue le jeudi 28 novembre. Les personnels des EGD au Maroc expriment également leur solidarité avec la mobilisation nationale en France, prévue à partir du 5 décembre 2024.