Plus de thèse sans maîtrise de l’anglais

Plus de thèse sans maîtrise de l’anglais

C’est désormais officiel : la maîtrise de la langue de Shakespeare devient un impératif pour celles et ceux qui souhaitent soutenir leur thèse. C’est à partir de septembre 2017 que la mesure entrera en vigueur, au programme : l’obligation pour chaque doctorant de rédiger au moins une publication en langue anglaise, et ce n’est pas tout puisque le résumé de la thèse doit lui aussi être en anglais. Pour ceux qui souhaitent passer entre les mailles du filet en misant sur l’ignorance linguistique des membres du jury, c’est peine perdue ; un professeur d’anglais fera partie de la commission de thèse. La raison à tout cela c’est qu’aujourd’hui la mondialisation est un fait avéré (« Le monde est un village ») et que l’ouverture de la Recherche & développement à l’international passe nécessairement par une communication en anglais maîtrisée. Rappelons que chaque année le palmarès Shanghai des 500 meilleures universités mondiales est dominé à plus de 90% par des établissements anglophones.